modèle « SantaFé #2 »
terre estampée et émaillée, or craquelé
hauteur 32 cm
modèle reproduit dans la monographie page 177
Réalisés dans les années 50, les bijoux de Mithé Espelt présentés sur ce site peuvent présenter d’infimes marques liées à leur âge. Ils sont tous en état impeccable. Les cordons des colliers et des bracelets ont tous été remplacés à l’identique. Une ultime vérification sera effectuée avant l’expédition.
Les bijoux présentés sur ce site sont accompagnés d’un certificat d’authenticité établi par Antoine Candau. Auteur de la monographie, il a été dument habilité à ces fins par Mithé Espelt avant sa disparition et travaille en étroite liaison avec Marion de Crécy, la fille de l’artiste.
Nous livrons contre signature dans le monde entier dans des colis appropriés. Nous sommes heureux d’offrir les frais de transport mais tenons à rappeler que tous les frais relatifs au dédouanement et les taxes afférentes resteront à la charge de nos clients. En cas d’avarie subie par le colis, nous assurons soit son remplacement, soit son remboursement.
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Les conditions de délivrance des certificats d’authenticité sont adressées par courriel sur simple demande.
Mithé Espelt (1923-2020) est une artiste céramiste française de première importance qui nous a légué un remarquable ensemble de bijoux, de petits miroirs et de coffrets à secrets. Très jeune, alors que la notoriété du succès lui tend les bras, elle choisit l’ombre et décide de ne pas signer ses créations. Ce qui est la raison pour laquelle bien des observateurs sans discernement les ont longtemps attribué à François Lembo, Georges Jouve ou encore Denise Gatard…
Dés le début des années 50, Mithé élabore dans son atelier de Lunel, entre Camargue et Provence, un projet artistique d’une pertinence remarquable qu’elle poursuivra inlassablement durant 40 ans.
Il aura fallu qu’elle fasse la rencontre d’Antoine Candau (car, écrit-elle, c’est « un homme qui sait voir derrière les objets, derrière la beauté…) pour accepter de lever le voile en participant à l’élaboration d’une monographie sur son parcours et son travail. Un livre testament passionnant qui se lit comme un roman.
Antoine Candau dit aujourd’hui, avec une forme de dérision, qu’il recherche des objets d’art introuvables pour des clients qui n’existent plus. Investi dans le monde de l’art depuis le milieu des années 80 il devient rapidement ce que les observateurs appellent un grand « dénicheur de talents ». Puis se concentre sur le monde des objets et devient -à travers ses galeries de Paris et Londres- un « chercheur de trésor » discret dont les trouvailles se retrouvent régulièrement dans les vitrines des musées ou des grandes foires d’art internationales, ses choix couvrant aussi bien des merveilles du Moyen-Âge que les productions du design contemporain. En pointant du doigt l’œuvre subliminale d’une artiste de 97 ans qui nous délivre une série de messages fondamentaux sur le bonheur et la beauté des choses, que veut-il nous dire ? Est-il si paradoxal que cet homme de l’art qui se fit un nom en découvrant les talents de demain nous propose aujourd’hui de poser le regard sur une artiste oubliée afin de mieux nous interroger sur les ressorts de la renommée ?
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